jeudi 16 octobre 2014

On nous l'avait bien dit...

Le blog est resté silencieux quelques temps.
Ce n'était pas un manque de temps pour vous raconter notre paaassionnante histoire de maison, mais il nous est arrivé une péripétie dont nous nous serions bien passés.

Il y a quelques semaines, nous étions, sur le chantier pour une réunion prévue de longue date entre le coordinateur de travaux, le maçon et son terrassier.

Cela allait être un grand jour : cela devait être le jour du remodelage du terrain. Nous nous étions rendus disponibles car cette étape était cruciale, il fallait bien veiller à ce que la terre soit répartie très précisément, pour qu'il y ait le moins de dénivelé possible autour de la maison.


Quand ce matin là nous sommes arrivés, premier étonnement, la dalle de la terrasse n'avait pas été coulée... Comptaient-ils remodeler le terrain avant que la terrasse ne soit faite ?


Nous commençons la réunion avec le coordinateur de travaux. Nous voyons ensemble point par point ce que le terrassier devra faire... ou rectifier ! Car par exemple, il a creusé une tranchée jusqu'en bas du terrain pour créer un puisard... chose que nous ne lui avons jamais demandée ! Qu'à cela ne tienne... il la rebouchera, et tant pis si au passage il a cassé quelques racines de grands chênes...

Le coordinateur de travaux s'inquiète également de ne pas voir la terrasse déjà terminée, en réexpliquant au maçon (qui sous-traite à un terrassier) que si nous étions là ce matin, c'est justement pour le remodelage, qui logiquement ne peut pas être effectué ce jour. La réponse du maçon est pour le moins stupéfiante : "Vous m'avez demandé d'apporter le mini-pelle, il est là !"

A partir de là nous sentons qu'il y a un problème...
Au moment de confirmer le mode de réalisation de la terrasse (chose vue dejà trois fois avec le maçon), soudainement il n'est plus d'accord pour créer une terrasse très proche de la baie-vitrée, au niveau du sol intérieur... ce n'est plus possible !

Entre le coordinateur de travaux et lui le ton monte. Le coordinateur de travaux coupe court à la conversation voyant qu'il n'obtient rien et propose au maçon de lui téléphoner dans la journée pour en rediscuter.

Fin de la réunion.
Pascal et moi sommes un peu estomaqués. Mais le coordinateur se veut rassurant et nous explique que malgré ce contretemps, cela va se tasser.
Il quitte le chantier.

Une ou deux heures après, le maçon, sans crier gare, demande à ses employés de démonter le coffrage prévu pour le coulage de la dalle de la terrasse, demande au terrassier d'arrêter son travail, et tout le monde s'en va. 
Sans explication.

***
Pendant dix jours il n'aura répondu à aucun appel, et ne sera pas revenu sur le chantier.
***

Pendant ces dix jours nous avons paniqué, mal dormi, réfléchi à toutes les options possibles, appelé tous les maçons du coin... Parce que nous avions deux urgences.
La première étant que nous devons emménager dans la maison à une certaine date, nous ne pouvons pas la reculer.
Le seconde, plus ennuyeuse et plus urgente encore étant que le 16 octobre ERDF doit venir raccorder la maison à l'électricité et au téléphone (c'est aujourd'hui, oui oui, et je vous dis déjà que ce sera l'objet d'un autre billet). Et si les fourreaux sur notre terrain ne sont pas prêts, ils ne font pas les travaux. Il a dejà été tellement compliqué de faire effecturer le raccordement en temps et en heure, si maintenant c'est nous qui ne sommes pas dans les temps à la date prévue, nous ne savons pas à quelle date serait repoussé le branchement...

Finalement, nous avons rappelé l'entrepreneur qui avait creusé les tranchées pour notre haie l'année dernière.  Il s'est rapidement déplacé pour estimer les travaux à faire... et les erreurs à réparer (car il y en avait).
Comprenant l'urgence, il nous explique qu'il peut se libérer très vite pour faire les tranchées pour les fourreaux, qu'il fera faire la terrasse par un maçon avec qui il travaille régulièrement, et qu'il se chargera du terrassement dans un second temps.
Formidable !

Mais voilà... le maçon "initial" refait surface ! Il explique à notre coordinateur de travaux qu'il souhaite reprendre le chantier, mais en modifiant une ou deux demandes...
La moutarde me monte au nez et j'appelle directement Mickaël Tanguy (notre architecte) pour lui dire notre exaspération, les dix jours de perdus, la défiance totale envers le maçon, la quête d'un nouvel entrepreneur... Il entend mon énervement et comprend notre décision de changer.
Il met donc en place une rupture de contrat en bonne et due forme avec le maçon et prépare un nouveau contrat avec le nouveau...

OUF !

La semaine dernière il est donc, comme promis, venu créer les tranchées pour le raccordement à l'electricité, et la semaine prochaine il revient pour couler la dalle de la terrasse (comme nous le souhaitons), puis remodeler le terrain.

On nous l'avait bien dit : "vous verrez, construire une maison c'est très angoissant, il y a toujours des problèmes." Jusque là nous avions été plutôt épargnés... c'était trop beau !

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